La plainte pour viol des adolescentes, marchepied de l'émancipation féminine ?
Cet article (Coq-Héron, n° 249, 2022) évoque le nombre des plaintes de jeunes filles pour viol qui explose.
La démarche judiciaire vient désormais épauler les jeunes pubères qui se font culbuter comme depuis la nuit des temps. Ce qui a changé, c'est d'une part la définition du viol depuis 1980, et d'autre part le dispositif policier et judiciaire qui vise à mieux protéger ces jeunes filles. Ces dernières se sont encore "fait avoir", parfois de façon sidérante en dormant avec un adolescent surexcité tout en imaginant qu'il ne tentera pas sa chance, ou en allant jusqu'à chevaucher le partenaire pour que le "viol" aille plus vite.
En tant qu'expert psychologue près une cour d'appel, j'ai tenté de montrer la dissymétrie persistante entre garçon et fille dans les relations amoureuses et sexuelles. Résultant d'une judiciarisation de la société, le juge a pris la place du curé, du médecin et du psychanalyste, pour littéralement mettre son nez dans les affaires de sexe et de couple, avec l'aide du policier et du gendarme. PAR
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